« Réévaluation de toutes les valeurs » – « contre barrer » dans le droit.

  

(ndt: jeu de mot intraduisible « steuern » = « imposer » et « conduire » (=barrer, vocabulaire maritime) Changer de cap donc!)

Requis par les faits – et compris par nous seulement lentement, mais déjà en cours en termes réels – le processus de transformation de notre système d’imposition entraîne donc aussi une redécouverte, un sens nouveau de la vie [sociale] de l’homme. Ceci est illustré par de simples états des choses comme par exemple dans l’évaluation sociale et le traitement du «travail au noir». Il est – nota bene – à différencier du bénéfice non déclaré, non imposés du dernier exploitant de la chaîne de valeur. Le premier type de travail personnel non déclaré n’existe à proprement parler que dans un régime d’imposition des revenus en argent, respectivement dans un système de sécurité sociale, qui prend le revenu monétaire nominal comme base d’imposition pour la perception. Cessystèmes doivent donc de plus en plus criminaliser le travail illégal [Sans être en mesure, dans l’ère de la communication mondiale virtuelle de l’éviter vraiment!]. Dans le système d’impôt à la consommation pure, il n’y a par contre plus de tel travail personnel illégal, parce que la prestation délivrée ne sera plus imposée. Tout le monde devrait par ses performances gagner autant d’argent, qu’il peut et veut [plus exactement comme d’autres voudront l’«honorer»] en cela n’est tout d’abord simplement toujours pas définie la façon dont plus tard, par la dépense de l’argent – il aura une influence réelle dans sur la société. Investiil son [« durement gagné»] argent, il reste d’abord de manière sensée – non taxé, l’utilise t’il, dépense t’il son argent, il prend part au prorata, au financement de la totalité sociale utilisée pour [taxe à la consommation], et assume sa contribution fiscale- comme les autres à cette occasion.14 Le donne t’il même [le « transfère » il à d’autres], elle impose celui qui reçoit et dépense [selon les conditions de l’utilisation]. La prestation pour les autres – pour finir: la prestation pour l’autre – devient la norme. L’illusion de la société de prélever un revenu en se contentant de gagner de l’argent [revenu nominal] se dissout; elle menait par ses conséquences [prélèvement fiscaux sur salaire, prélèvements fiscaux sur revenus, etc.] – seulement au chargement, à l’ « empoisonnement » de la chaîne de création de valeur par laminage, « enfumage » (ndt: plus exactement déploiement de brouillard) des relations de l’être actif les uns pour les autres, boîtiers de commandes cachés dans l’expression des prix de la création de valeur; l’être actif les uns pour les autres économique est alors, par le gonflement des prix de la création de valeur, difficilement « observable » pour la conscience sociale, et par cela difficilement modelable associativement.15

Dans le système d’impôt à la consommation, cependant, nous voyons également consciemment que nous sommes toujours actifs les uns pour les autres dans la vie économique, que « gérer » n’est pas «faire de l’argent »; mais signifie plutôt: organiser l’être actif les uns pour les autres, lui donner une forme ordonnée.16 

Finalement le contenu réel de l’activité économique, le décrochage des motivations des personnes – égoïste «réalisation de but lucratif», ou exécution altruistes des tâches – est en cela secondaire, mieux: le niveau de motivation des hommes est toujours capable d’évolution. Même un escroc égoïste, qui fourni une prestation à d’autres, fait justement pour les autres. Il peut améliorer au fil du temps ses motivations et il fait toujours encore pour les autres. Ce n’est pas le mobile de ses actions qui leur donne [en tout cas pas seul] leur valeur, mais ce qui par son activité [service ou produit] sort pour les autres. Pour ce résultat, bien sûr, la disposition morale du prestataire peut y appartenir ou tout au moins jouer un rôle! Ainsi, nous apprenons grâce à cette attention nouvelle à regarder la réalité sociale conformément à la réalité, non à sombrer plus avant dans les illusions d’une conscience individuelle àla Robinson Crusoé. Avec cette dernière, nous nous marchons, objectivement vu, nous même sur les pieds. Nous générons des pertes de richesse et ne laissons pas se développer la pleine puissance des gens qui fait du bien là leur propre développement, – et en cela à notre propre croissance.

suite

14 Les travailleurs au noir [par revenus en argent] et même les voleurs d’argent payent aussitôt qu’ils consomment avec ton argent « gagné », l’impôt sur le chiffre d’affaire.!

15 Comme la note 13.

16 Voir de l’auteur: « Entreprendre l’école d’entreprise en rapport entre efficacité économique, autogestion et action éducative » Dans: L’autonomie de l’école publique et système scolaire libre. Réimpression commémorative JP Vogel. Berlin 1998, p. 175 et suiv.

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