A quoi ressemble la voie de la transformation?

  

Nous avons montré dans ce qui précède direction et fondements porteurs pour le nécessaire changement et pour repenser notre système fiscal. L’actuelle concurrence [«course»] des systèmes fiscaux et de la déconstruction des impôt sur le revenu qui l’accompagne montre11 que le chemin suivi est déjà parcouru, de facto, même si cela ne se passe pas de manière suffisamment orientée et systématique et le tout pas encore accompagné d’une compréhension suffisante pour le moment. Le retrait forcé ou recul raisonné de la fiscalité dans le domaine de l’imposition des revenus – à commencer par la réduction des [haut] taux de l’impôt sur les revenus et les sociétés, etc.12, pousse, quand on le fait de manière fiable , à l’investissement sur le marché intérieur, parce que la valeur ajoutée en résultant n’a pas à supporter des coûts fiscaux contre productifs évitables et peut donc être plus efficace [n’est pas «gonflé » inutilement quant au prix].

De ce qu’à la fin toute imposition, ne régit de toute façon que la mesure [rapport] du partage des résultats de création de valeur de la société entre les citoyens et l’état, découle transparence et clarté pour le déploiement des prestations dans ce qui advient dans la création de valeurs.

Dans les endroits où de tels obstacles aux investissements sont réduits, est en conséquence aussi investi et les emplois [dans le pays] maintenus et / ou créés – quand les autres conditions sont réunies -. La où un tel emploi est favorisé à l’intérieur, les gens vivent et il est par conséquent consommé.

La consommation a un impact sur les recettes fiscales correspondantes, par le passage de l’assiette de l’impôt sur le côté des dépenses [= chiffre d’affaires des derniers opérateurs de la chaîne de valeur], ce produit fiscal est élargi et fondé [principe du concept de «Flat Tax». Avec cela se ferme le cercle: Au retrait de l’impôt dans le domaine des gains fait face le développement d’un impôt sur le chiffre d’affaire ou les dépenses sur le « front des dépenses ». La transformation du régime fiscal ne conduit pas à ce que le taux d’imposition intérieur gonfle ou se rétracte, mais elle conduit plutôt à penser le système fiscal de plus en plus comme un système de partage social, soumis à l’évaluation des personnes à l’intérieur, et aussi compris et porté par elles. Le système fiscal est configurable démocratiquement et une approche de conception associative accessible13. Cela vaut donc le coût de jeter les rames alentour! (ndt: de ramer en ce sens.)

De plus ce chemin réduit, – comme montré,- la falsification actuelle des comptes par des problèmes de valorisation fiscale et les résout autant que possible dans l’avenir. Mais reste le problème de « gestion des frontières » tant à l’exportation qu’a l’importation de la chaine productive. C’est cependant un processus tout naturel qui ne devrait surprendre ou étonner personne! Car chaque partie de l’organisme dans le système économique mondial dans son ensemble, c’est-à-dire chaque économie organisée nationalement, doit fixer les frontières nécessaires et -autant que nécessaire – les surveiller , si elle s’est unie en interne sur les données du problème [de l’étendue du budget correspondant aux missions publiques nécessaires] et revendique l’autonomie pour elle.

Les frontières ne sont rien d’autre que l’image miroir de l’expression de l’autonomie et la responsabilité nationale. Nous ne pouvons tout simplement pas imposer (ndt: dans le sens de faire porter) de plus en plus aux acheteurs étrangers – via l’exportation d’impôts -, la charge financière des tâches domestiques, parce que l’échange de services à travers les frontières nationales dans la division mondiale du travail [«mondialisation»] devient toujours plus grande, nous devrions d’autre part aussi nous tenir libre de ces exigences déraisonnables à l’import. Mais cela est relativement facile d’apprendre sur ce chapitre, car comme déjà indiqué, toute économie qui charge ses services à l’exportation avec des impôts nuit à sa compétitivité sur le marché mondial, en d’autres termes: elle se fait elle-même des conditions plus lourdes sur le marché mondial. C’est précisément le processus d’apprentissage qui actuellement s’exprime concrètement dans les programmes de réduction des impôts des pays de l’Union européenne – comme à l’extérieur.

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11 Comme la note 3

12 Cela vaut naturellement pour tous les autres impôts dans le secteur des entreprises.

13 Sous «Association», nous entendons dans le sens de l’approche sociale anthroposophique formulée en général, toute institution sociale qui permet de rendre conscient des conditions factuelles et des approches de conception d’une situation sociale donnée, afin de facilité aux parties un commerce réaliste – et voulu par elles mêmes. Voir en détail de l’auteur «Éléments d’une nouvelle définition de l’argent et son importance pour le secteur financier de la société, » Edition augmentée, Heidelberg.1972, auto-édition.

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