Le mode de pensée de l’imposition des revenus

Legrief soulevé tient il peut-être alorsau mode de pensée qui se trouve à la base de ce «système» ayant pour principale fonction l’imposition des bénéfices ou revenus et les perceptions en découlant ? Le droit fiscal ne doit il pas sortir de la questionprincipalement poséepar lui jusqu’ici dece que chacun afaitpour lui-même et quelle objectif de revenu il vise [«gagne»] avant tout pour lui? Ne se dévoile t’il pas dans ce questionnement quelque chose d’insuffisant, d’indigne même? Le geste intérieur de cette perception fiscalen’est-il pas un « visage fantomatique, » non socialement pertinent, qui vit à l’intérieur de cette perception et dit aux gens ceci: «Nous te connaissons, tu ne travailles que pour toi même dans ton égoïsme, de ta propre initiative jamais pour d’autres. C’est pourquoi nouste demandons:Combien d’argent as-tu gagné pour toi, quels revenus [nominaux] as-tueu? A ton auto-centrage, à cet amour de toi même, nous voulons participer! Nous allons donc fairece qui en résulte en terme d’assiette fiscale ». En outre, il convient de noter: Àl’ère de la globalisation économique l’emploiet lesiège social, constituant l’accès principal enmatière fiscale, il en résulte, lorsque cela apparaitpossible et faisable, l’augmentation des déplacements en des contrées à «imposition avantageuse»3. Qui veut blâmer une entreprise si de telles mesures réduisent le coûtdeproduction ? Ce qui reste est la «gêne»del’administration fiscale d’État, qui sur le territoire intérieur doit poursuivre de plus en plus de «pêcheurs fiscaux», sans pour autant améliorer la situation économique, bien au contraire.

Cette problématique changerait elle, nous demandons nous ici, si nous avancions d’un système d’imposition basé essentiellement sur une pensée d’imposition des revenus à un système d’imposition des dépenses?4 Une telle imposition des dépenses techniquement comme la TVA ou agencée de manière similaire – aiderait elle l’État et nous à sortir de la crise? Une telle mesure de changement de cap fondamental est elle nécessaire? Voyons. Beaucoup parle en ce sens4, si pour vous la technologie de perception fiscale ne porte certainement pas seule la faute de la misère fiscale et ne peut ou devrait à elle seule résoudre les questions émergentes. Examinons d’abord les faits.

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3 Voir de l’auteur: « .De la concurrence mondiale des systèmes fiscaux et ce qu’il faut en apprendre  » Dans: Das Gotheanum, n ° 33 du 9 Novembre 1997, P-425 et suivantes

4 Il s’agit d’une recommandation de base de Rudolf Steiner en 1919. Conférence du 25 Octobre 1919 à Zurich, «L’avenir social » GA 332a

4a Même le ministre des Finances, Peer Steinbrück se prononce [Juin 2006] au Bundestag pour la réduction de l’impôt sur les sociétés et l’augmentation de la TVA comme non praticable.

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